L’Ukraine brûle dans des flammes infernales. Le feu est allumé, et les « héros » de Maïdan mettent du bois dessous pour brûler notre République fraternelle et construire sur ses cendres un état fasciste. Ses bases furent bâties par Adolf Hitler avec l’aide des nazis Sud-Ukrainiens, cette construction étant sortie de la réserve aux ordres de l’UE en 2014. En 75 ans, leurs méthodes n’ont pas changé. Le sang servira encore de matériau de construction. Pour la simple raison que les adeptes de Bandera, considérés en Ukraine comme des héros nationaux, ne savent pas faire autrement. On devrait poser une question aux Ukrainiens : Est-ce que vous le souhaitez vraiment ?
Histoire courte du Bandero-Nazisme Ukrainien
Le 12 septembre 1939, lors d’une réunion avec Hitler, le Chef du service des renseignements de l’armée allemande, W. Canaris, a reçu une mission : « s’occuper de la préparation des organisations ukrainiennes, qui travailleront avec nous et auront les mêmes objectifs – l’extermination des Polonais et des Juifs. » Concernant l’Ukraine, il s’agissait de l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens, l’OUN. Sitôt dit, sitôt fait. En 2 mois, 400 nationalistes ukrainiens ont commencé leur formation dans les camps d’entraînement de l’Abwehr à Zakopane, Komarno, Kirchendorf et Gakestein. En 1941, ces nazillons forment le noyau de l’Armée Insurrectionnelle Ukrainienne, l’UPA, qui, conformément à l’Acte de proclamation de l’état ukrainien du 30 juin 1941, « entre en guerre au côté d’Hitler et participera avec l’armée allemande aux combats tant que celle-ci triomphera sur tous les fronts de la guerre actuelle. »
Le jour de l’adoption de cet acte, le bataillon ukrainien « Nachtigall », sous le commandement de Roman Choukhevytch, entrait à Lvov avec les premiers éléments allemands et participait au génocide des Juifs.
• Après l’occupation de Lvov, en été 1941, les miliciens de Bandera ont massacré les Polonais et les Juifs. Avant les fusillades, ils violaient les femmes et les promenaient nues dans les rues…
• Les combattants de Maïdan ont choisi le nain sadique Stepan Bandera qui, suite au rachitisme subi pendant l’enfance, mesurait 1,57m. Ses camarades de classe se souvenaient que, pour « forger son caractère », il attrapait et égorgeait des chats.
• (Photo Oscar Yansens « Komsomol’skaia Pravda »)
Pendant que Lvov était nettoyé des cadavres, dans la cathédrale Saint-Georges, le métropolite Andrey Sheptytsky célébra une messe en honneur « de l’invincible armée allemande et son guide suprême Adolf Hitler ». L’extermination massive des civils en Ukraine par les nazis de Bandera, de « Nachtigall » et de la division SS « Galizien » a débuté avec la bénédiction du chef de l’église catholique-grecque ukrainienne.
Les nationalistes se sont mit à l’œuvre avec une telle frénésie que, dés le 5 juillet 1941, Hitler, choqué par le rapport de leurs atrocités, a commandé à Himmler de « mettre de l’ordre dans cette bande ». En fin de compte, les Allemands ont interpellé les chefs de l’OUN, et Stepan Bandera passa 2 ans au camp de concentration de Sachsenhausen, toutefois en quartier réservé aux prisonniers privilégiés. Il fut libéré au milieu de la guerre, quand l’Armée Rouge passa à l’offensive. C’est alors que l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, l’UPA, fut officiellement proclamée par Bandera en 1943 et, étant sans contrôle allemand, a révélé son pouvoir meurtrier.
Chaque jour, des milliers d’ukrainiens mouraient de façon horrible, en martyrs. Les nationalistes s’acharnaient. Ils transformaient chaque meurtre en torture sophistiquée, comme s’ils voulaient rivaliser dans leur sauvagerie. Plus tard, quand les enquêteurs du NKVD ont fait une enquête sur les crimes de l’OUN et de l’UPA, ils ont sorti une liste de 135 tortures, appliquées le plus souvent aux civils par les combattants de Bandera.
– Ils enfonçaient de grands clous dans la tête à l’aide d’un marteau
– Passaient un fil de fer d’une oreille à l’autre
– Décervelaient en mettant la tête entre des tenailles et en serrant une vis
– Sciaient en deux le corps humain avec une scie de menuisier
– Ouvraient le ventre à une femme à un stade avancé de grossesse, mettaient un chat vivant à la place du fœtus et recousaient le ventre
– Ouvraient le ventre et y faisaient couler de l’eau bouillante
– Arrachaient les tendons de l’aine jusqu’au pied
– Pendaient les victimes par leurs entrailles
– Introduisaient une bouteille en verre dans l’anus et la cassaient
– Ouvraient le ventre et y mettaient de la nourriture fourragère pour cochons qui, affamés, arrachaient les intestins avec le fourrage
– Clouaient sur la table la langue des enfants et les laissaient pendre
– Pendaient une victime la tête en bas et brûlaient sa tête
– Plantaient un piquet entre les côtes
– Clouaient les mains à la porte des maisons
– Tuaient à la hache les gens
Les mémoires des témoins des atrocités de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne UPA sont intégralement éditées en Pologne, on se demande pourquoi ni en Russie, ni en Ukraine ! On présente dans l’émission « Silence de Volhynie », sur la chaine « Russie 24 » (http://www.vesti.ru/videos?vid=584275
Quelques vétérans de la 2ème guerre mondiale, les anciens antifascistes polonais et même certains députés du parlement en Pologne qualifient les crimes de ces bandits comme imprescriptibles et s’étonnent que le « régime sanguinaire de Staline » leur a permis de vivre tranquillement jusqu’à la retraite et d’avoir du gouvernement ukrainien actuel droit aux mêmes prestations que les vétérans de guerre qui libéraient leur pays du fascisme.
Néanmoins, le massacre en Volhynie n’est pas reconnu par le Parlement polonais comme « acte de génocide ». Visiblement, la majorité des députés de Sejm (Sénat) n’est pas au courant de sa propre histoire, ou bien elle agit à l’instigation de ses chefs d’outre-Atlantique, visant leurs propres intérêts et certainement pas les intérêts de la Pologne.
– A deux adolescents, les frères Gorshkevitch, qui essayaient d’appeler au secours les partisans, les bandits ont ouvert les ventres, coupé à la hache leurs bras et leurs jambes, versé du sel dessus et les ont laissés mourir dans les champs.
– Dans une maison, sur une table pleine de restes de nourriture et de bouteilles d’eau-de-vie à moitié vides, un enfant, nu, cloué à la table par une baïonnette, était trouvé avec un concombre dans la bouche.
– Les bandits de l’UPA ont torturé le bébé de 2 mois d’Iosif Fili, en lui arrachant les pieds et en laissant les morceaux sur la table.
– En été 1944, dans la forêt de Paridubsky, les combattants du chef militaire « Igor » ont trouvé un campement de gitanes, qui s’étaient sauvées devant l’avancée des hitlériens. Les bandits les ont pillées et toutes tuées sauvagement. Ils les avaient découpées à l’aide de scies, étranglées avec des cordes, et coupées à la hache en morceaux. Ils ont ainsi exterminé 140 gitanes dont 67 enfants.
– Une nuit, les massacreurs de Bandera ont amené dans la forêt toute une famille du village Volkovyia. Ils ont longuement torturé les victimes. En remarquant que la femme était enceinte, ils lui ont ouvert le ventre, arraché le fœtus et mis un lièvre à la place.
– Une nuit, une fille de moins de 17 ans, est kidnappée au village de Khmysovo. Ils lui ont reprochée d’être allée au bal populaire avec ses amies alors qu’une unité de l’Armée Rouge était présente dans son village. « Kubik » en voyant la file, demanda à « Varnak » de l’interroger personnellement. Il lui demandait d’avouer qu’elle était sortie avec les soldats. La fille jurait que c’était faux. « Je verrai ça », dit « Kubik » en aiguisant une branche de pin. Brusquement, il a attrapé la prisonnière et lui a planté le piquet entre les jambes jusqu’aux organes génitaux.
– Les banderovets (massacreurs de Bandera) sont venus dans notre cour pour décapiter mon père à la hache et empaler ma sœur sur un pieu. En voyant cela, ma mère mourut d’une crise cardiaque.
– Ma belle-sœur était Ukrainienne. Du fait d’être mariée à un Polonais, elle a été violée par 18 bandits de Bandera. En revenant à elle, elle est partie se noyer dans le Dniestr.
– L’enseignante Raissa Borzilo a été déclarée coupable de propagande pour l’état soviétique à l’école. Les massacreurs de Bandera lui crevèrent les yeux, lui coupèrent la langue, l’attachèrent par le cou et l’ont trainée dans les champs.
– En automne 1943, des bataillons de « l’Armée d’Immortels » ont tué quarante enfants polonais dans le village Losovaia près de Ternopol. Ils ont « décoré » les arbres d’une allée avec les corps des enfants. Ils avaient cloué les corps en forme de gerbes.
– Nous sommes témoins des massacreurs de l’OUN qui égorgeaient la totalité des blessés dans les hôpitaux de l’Armée Rouge, à l’arrière, et qui étaient restés sans garde. Ils leur découpaient des étoiles sur le corps, coupaient les langues, oreilles et parties génitales.
A cause d’un laisser-faire criminel de la diplomatie russe, le gouvernement officiel ukrainien, toutes ces dernières années, en commençant par le président Yushchenko, chantait les louanges des exploits des fascistes. Pas étonnant qu’ils soient arrivés au pouvoir.
Les héros de Babi Yar :
Comme aujourd’hui, les miliciens de Bandera ont déjà été une fois les maîtres de Kiev. Ils sont entrés dans la ville le 23 septembre 1941. Le 28 septembre, ils ont fusillé 350.000 habitants de Kiev, dont 50.000 enfants ! Parmi les 1.500 massacreurs de Babi Yar, il y avait 1.200 collabos de l’OUN et 300 Allemands ! En Ukraine 5,3 millions de civils ont été tués, au total. Mais ce sont les miliciens de Bandera qui ont torturé et massacré 850.000 Juifs, 220.000 Polonais, 500.000 Ukrainiens, 450.000 prisonniers de guerre soviétiques et environ 5.000 des leurs, des membres de l’UPA qui n’étaient « pas assez actifs et orientés vers le nationalisme ».
Un accord salutaire
C’est Staline qui a réussi à résoudre la question nationale dans l’Ouest de l’Ukraine d’une manière civilisée, sans couper les têtes et sans éventrer les enfants, en échangeant les populations. Le nouveau pouvoir communiste, établi en Pologne libérée, a empêché les Polonais de se livrer à des actes de vengeance sur la population ukrainienne. Le 6 juin 1945, l’URSS et la Pologne ont signé un accord « sur l’échange des populations ». Un million de Polonais sont allés d’URSS en Pologne, 600.000 milles Ukrainiens sont allés de Pologne en URSS et 140.000 Juifs Polonais sont partis en Palestine.
Juste un fait.
Le 17 mars 1951, l’UPA lance un appel au gouvernement des USA pour aider les insurgés ukrainiens dans la guerre contre l’URSS.
Sortez le cœur vivant…
La confession d’une combattante de Bandera, Nadezhda Vdovichenko
« Moi, Vdovichenko Nadezhda Timofeevna, originaire de Volhynie … Moi et ma famille demandons un pardon posthume, car quand les gens liront cette lettre, je ne serai plus là (mon, amie fera la commission).
Mes parents avaient cinq enfants. Nous sommes tous entrés dans les groupes de Bandera. Nous dormions le jour, et la nuit nous allions dans les villages. Nous avions comme mission d’étrangler les prisonniers russes et ceux qui les cachaient. C’étaient les hommes qui exécutaient et nous, les femmes, triions les vêtements, emmenions les vaches et les cochons des gens tués. Nous abattions le bétail, le découpions, cuisions la viande et l’entreposions dans des tonneaux. Une nuit, dans le village Romanovo, nous avons étranglé 84 personnes. On serrait les cous aux adultes et vieillards, et les enfants, on les pendait par les pieds – hop, la tête contre la porte – et ils étaient achevés. Nous avions pitié pour nos hommes car ils se fatiguaient beaucoup, ils dormaient toute la journée et, la nuit suivante, ils allaient dans un autre village.
Certaines personnes se sont cachées. Si l’homme était caché, nous interrogions la femme… On s’est débarrassé des autres dans le village Verkhovka : la femme de Tilimon Kovalchuk a tenu longtemps et ne voulait pas dire où se cachait son mari. On l’a menacée et elle a été forcée d’avouer. On lui a promit : Dis où est ton mari et on te laisse tranquille. Elle avoua qu’il était caché dans une meule. On l’a sorti et on l’a battu, battu, battu jusqu’à la mort.
Et ses deux enfants, Stepa et Olia, de beaux enfants, 14 et 12 ans… La petite, on l’a déchirée en deux et la mère, Yunka, ce n’était pas la peine de l’étrangler, elle mourut de crise cardiaque.
Ils sélectionnaient pour les bandes, les jeunes hommes forts, afin d’étrangler les gens. Dans le village Verkhovka, deux frères Levchuk, Nicolas et Stepan, ne voulant pas étrangler, sont rentrés chez eux. Nous les avons condamnés à mort. Quand nous sommes arrivés chez eux, leur père a dit : « Si vous prenez les fils, j’irai avec eux. » Kalina, sa femme a dit : « Vous prenez mon mari, j’y vais aussi. » On les a tous emmenés à 400 m de la maison. Nadia demanda : « Laissez partir Nicolas ! » Nicolas lui a dit : « Demande rien aux banderas, ça ne vaut pas la peine ! » Nous avons tué Nicolas, Nadia et son père. Nous avons pris Stepan vivant, et conduit en sous-vêtement (chemise et pantalon) pendant deux semaines. Nous l’avons battu avec des baguettes métalliques pour qu’il dise où était sa famille. Mais il est resté muet et n’a rien dit. Le dernier jour, on l’a battu et il a demandé à aller aux toilettes. Un des nôtres l’accompagna, il déchira la paille et échappa à notre garde.
Souvent nos compatriotes de Verkhovka nous donnaient des renseignements, Piotr Rymarchuk, Zhabsky, Putch… Dans le village de Novoselki, dans la région de Rovno, il y avait une jeune fille membre du komsomol Motria. Nous l’avons récupérée à Verkhovka, chez Zhabsky, et commencé à arracher son cœur vivant. Le vieux Salivon tenait dans une main une montre, et dans l’autre son cœur pour voir combien de temps il allait battre. Quand les Russes sont arrivés, ses fils voulaient lui faire un monument comme si elle s’était battue pour la libération de l’Ukraine. On a rencontré une Juive avec un enfant, qui s’était échappée du ghetto ; on l’a arrêté, abattue et enterrée dans la forêt.
Un de nos banderas chassait les filles polonaises. Il avait reçu pour mission de les tuer et annonça qu’il les avait jetées dans la rivière. Sa mère est venue en pleurant et me demanda si je savais ou elles étaient. J’ai dit que je ne savais pas et qu’on allait les chercher sur la berge de la rivière.
Nous avions l’ordre d’étrangler les Juifs, les Polonais, les prisonniers russes et ceux qui les cachaient, tous les étrangler sans merci. On a étranglé la famille des Severine, leur fille était mariée dans un autre village. Quand elle arriva à Romanovo, ses parents étaient morts, elle pleura et déterra le coffre contenant leurs affaires. Les banderas sont arrivés, ont pris les affaires du coffre, mis la fille dedans et l’ont enterrée vivante. Elle laissait deux petits enfants seuls. Si les enfants avaient été avec elle, ils auraient été enterrés avec.
Il y avait dans notre village, Kubluk. Il a été envoyé à Kotov pour travailler. Après une semaine, il a été décapité. Le voisin a pris sa fille. Les banderas ont ordonné de tuer la fille, Sonia. Vasilij a dit : « On va chercher les branches. » Ils sont partis dans la forêt, Vasilij a amené la fille morte, il a expliqué que c’était suite à un arbre qui était tombé.
Nous avions dans le village Oitsus, Timofei, un vieillard, un prophète de Dieu, et ce qu’il présageait était vrai. Quand les Allemands sont arivés, ils ont appris qu’il y avait un prophète et, tout de suite, ils sont allés le voir pour savoir ce qui les attendait… Il leur a dit : « Je ne vous dirai rien parce que vous me tuerez. » L’interprète lui a promis qu’ils ne le toucheraient pas. Donc, le vieillard leur dit : « Vous irez jusqu’à Moscou, mais de là, vous vous enfuirez en courant pour vous sauver ». Les Allemands ne l’ont pas touché. Mais quand le vieux prophète a dit aux banderas qu’ils n’aboutiraient à rien en massacrant le peuple ukrainien, ils l’ont battu à mort.
Maintenant je décris ma famille. Mon frère Stepan était un bandera convaincu ; moi, je restais dans la foulée aussi. Malgré mon mariage, je suis souvent allée avec les banderas. Quand les Russes sont arrivés, les arrestations et les évacuations ont commencé. Notre famille était sur la liste. Olia a trouvé un arrangement avec quelqu’un à la gare et a été relâché, mais les banderas sont venus et l’ont étranglé.
Mon père, ma mère, avec ma sœur Nina, sont restés en Russie. Ma mère était vieille. Nina a carrément refusé de travailler pour la Russie. Donc, les responsables lui ont proposé un poste de secrétaire. Mais Nina a dit qu’elle ne tiendrait jamais un stylo soviétique dans ses mains. Les responsables sont encore allés à sa rencontre, et ils ont demandé qu’elle signe un papier pour dénoncer les banderas. Nina signa sans réfléchir. Elle n’eut pas le temps d’arriver à la maison qu’elle était attrapée par les siens et jugée par les filles et les garçons : « Regardez-la ! Elle se montre contre nous, nous ferons ça à tous les traîtres. » Jusqu’à aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’ils ont fait de ma sœur…
Toute ma vie j’ai eu le cœur lourd, j’avais confiance dans les gens de Bandera. Je pouvais trahir n’importe qui s’il était contre Bandera. Mais eux, les maudits, qu’ils soient maudits devant Dieu et le peuple éternellement. Ils ont massacrés tellement de gens innocents. Maintenant ils veulent être égaux aux défenseurs de l’Ukraine. Avec qui se sont-ils battus ? Avec leurs voisins ? Ils ont tellement de sang sur les mains, tellement de gens ont été enterrés vivants. Les gens qui étaient évacués, ne veulent pas revenir sur les terres des banderas. Je vous supplie à genoux, pardonnez-moi mes péchés. »
***
C’est une vielle histoire qui ne me regarde pas ?
Dernière nouvelle, assez frappante, venue du centre de Galicie.
Le jury populaire de la ville de Lviv — Première en Ukraine ! — innocente un étudiant, qui aurait dû être incarcéré à vie pour le meurtre d’un docteur, spécialisé en traumatologie, connu dans la ville. Cela a eu lieu il y a un an et demi, le nom de docteur est Léon Freifeld. L’étudiant de 26 ans a jeté l’homme sur le trottoir et l’a roué de coups de pieds jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Etant médecin depuis longtemps, Léon Freifeld a soigné des milliers d’habitants de la ville. Sauvant les uns et les autres de traumatismes très lourds, il les a aidés à guérir. Le jury était constitué de 3 personnes : une employée au canal fluvial, une fonctionnaire du bureau des passeports et une maîtresse d’école maternelle. Verdict : l’accusé est innocent.
Le petit-fils du médecin ne comprend pas comment cela est possible. Plusieurs témoins, ainsi que la présence de sang sur le pantalon, prouvent sa culpabilité.
Le résultat du jugement fut commenté dans les cafés de Lviv, le lendemain soir. Avec un verre en main, les gens commencent à en parler de façon plus libre :
-Dr Freifeld était Juif, non ? Ou est le problème ? Shuchevitsch n’en a pas assez tué !
Si vous pensez, cher lecteur, que ce destin est seulement réservé aux Juifs, je voudrais vous dire que les mots «les russes au couteau !» — ne sont pas simplement des mots, mais de vrais slogans. Derrière les slogans, il y a des plans et, ensuite, il y a des actions. Votre nationalité n’a aucune importance. Si vous n’êtes pas d’accord avec les miliciens de Bandera, ils essayeront de vous nuire dès qu’ils en auront la possibilité. Et tant mieux si cela se limite à une bagarre, car la torture, la mort et les menaces font bien partie de leurs mots favoris.
L’auteur ukrainien Jaroslav Galan a écrit :
«Ils ont même surpassé les agissements des SS avec leur cruauté. Ils ont torturé nos hommes, nos paysans. Comme si on ne savait pas qu’ils tranchent les petits enfants, les frappent sur les murs si fort, que leurs cerveaux s’écoulent de leurs têtes.»
Les victimes de leur cruauté
Sources:
http://dressed.homegate.ru/post/266
http://www.scienceview.ru/node/71
Dr Aleksander Korman.135 tortur i okrucieństw stosowanych przez terrorystów OUN – UPA na ludności polskiej Kresów Wschodnich // Na Rubieży, № 35, 1999 r. Документы изобличают. Сборник документов и материалов о сотрудничестве украинских националистов со спецслужбами фашистской Германии. – Киев, 2004.
Бабий Яр. К пятидесятилетию трагедии 29, 30 сентября 1941 года. – Иерусалим,
Яд Вашем, 1991.